Ce mardi 24 septembre 2024, le DDH Ezéchiel NAMEGABE a bénéficié de la liberté provisoire lui accordée par le Tribunal de Paix de Bukavu. Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI), organisation œuvrant pour la promotion de la paix et la protection des défenseurs des droits humains, rappelle que le DDH Ezéchiel a été arrêté le 27/08/2024, et jeté à la prison centrale de Bukavu, suite à une correspondance adressée au Gouverneur de Province dénonçant et alertant sur les tentatives de spoliation par Monsieur Bakulikira Nguma Janda, de plus de 200 hectares des terres des paisibles citoyens à Mumosho, territoire de Kabare, province du Sud Kivu en RDC.
Tout en remerciant le tribunal de paix de Bukavu qui a accordé la liberté provisoire à ce DDH, et dont on entend un acquittement total, l’organisation PPI fustige néanmoins l’attitude du Parquet Général du Sud-Kivu qui se laisse instrumentaliser par sieur Bakulikira Nguma Janda pour arrêter les DDH, les membres du comité des victimes et toute autre personne qui défend les droits des victimes dans cette affaire.
C’est ici l’occasion de dénoncer avec véhémence les nouveaux mandats (21 au total sous RMP 4975/PG.074/DAK) qui viennent d’être lancés une fois de plus par le parquet général du Sud-Kivu contre les membres du comité des victimes, toujours sous l’initiative de Janda, mais aussi d’autres dossiers qu’il vient d’initier contre le DDH Ezéchiel devant le même parquet et à l’auditorat militaire pour tenter d’obtenir à nouveau son arrestation et celle des membres du comité, avec comme objectif principal de faire taire complètement les victimes et s’accaparer de leurs champs.
Au vu de trafics d’influence et d’autres moyens peu orthodoxes utilisés par Bakulikira dans cette affaire, PPI rassure les victimes de son accompagnement et leur demande de rester solidaires afin de mieux défendre leurs terres.
Pour ce faire, le Pool d’avocats de PPI reste disponible en cas de besoin, et pour toute autre action de plaidoyer conformément à la loi.
Enfin, PPI demande aux autorités judiciaires, politiques et services de l’ordre auxquels recourt régulièrement monsieur Janda de bien s’informer de ce dossier des terres à Mumosho afin d’éviter tout précédent fâcheux qu’une mauvaise analyse des faits pourrait entraîner, non seulement pour les victimes, mais aussi pour la communauté en général.