By ppi2019

Appel à formation avancée des formateurs en sécurité numérique et responsables du traitement d’incidents numériques

Partenariat pour la Protection Intégrée, PPI, est une organisation non gouvernementale apolitique et non-confessionnelle de droit congolais et à mandat régional œuvrant pour la promotion de la paix et la protection des défenseurs des droits humains.

Créée en janvier 2017 à Bukavu, Province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo, PPI fonctionne conformément à la loi de 2001 sur les associations sans but lucratif (asbl) et établissements publics en RDC ainsi qu’à la constitution de la République.

Pour ce faire, PPI est enregistrée au Ministère national de la Justice et Garde des Sceaux sous N°F.92/34.753 du 12/07/2019 suivant le N° JUST./SG/20/2010/2019.

PPI a pour vision, « une communauté des défenseurs des droits de l’Homme totalement libres des persécutions et violations de leurs droits en voulant défendre, promouvoir et protéger les droits humains ». Sa mission est de « protéger les DDH contre les menaces aussi individuelles qu’institutionnelles, les équiper des outils de travail adaptés aux impératifs de la globalisation et les former à maintenir une coopération interinstitutionnelle entre société civile et acteurs étatiques pour la cause des droits humains, paix et réforme institutionnelle ».

Dans son programme de création d’un Centre des Technologistes et Responsables de Traitement d’Incidents en Sécurité Numérique (CTRSN), le consortium Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) et Integrated Refugee Organization (IRO) lance « la formation avancée des formateurs en sécurité numérique et responsables de traitement d’incidents numériques » destinée aux gens qui travaillent pour les droits de l’Homme et les médias en République Démocratique du Congo (RDC).

Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Documenting and Preventing Information Controls during the electoral period in the Democratic Republic of the Congo », exécuté conjointement entre Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) et Integrated Refugee Organization (IRO)

Grâce à une combinaison d’études personnelles, de pratique des logiciels/outils, de mentorat, d’ateliers, de partage d’expériences, cette formation de technologues s’associera pour relever les défis numériques actuels auxquels des défenseurs des droits humains et des journalistes font face en RDC.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 août 2023. Les candidat(e)s retenu(e)s verront leurs coûts de participation couverts par le consortium.

Qui devrait postuler ?

Toutes personnes (hommes et femmes) qui s’intéressent aux questions des droits des DDH, des artistes engagés, des journalistes et des médias dans la région des grands lacs et spécialement en RDC. Ces dernières doivent être de :

  • Utilisateurs puissants de la technologie et aptes à apprendre et à comprendre les concepts techniques, l
  • Personnes envers qui les journalistes, les défenseurs des droits humains (DDHs) et les collègues se tournent pour obtenir de l’aide informatique ;
  • Avoir de l’intérêt pour la sécurité numérique ;
  • Avoir une éducation universitaire formelle ou une expérience dans les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) ou travailler principalement dans les médias ou dans une organisation des droits de l’homme

avec des liens étroits avec les communautés à risque sur le plan numérique ;

  • Avoir suivi une formation en sécurité numérique et pouvoir le prouver en mentionnant l’organisation qui a permis d’acquérir ces compétences (au cas où vous êtes formateur/formatrice, veillez le mentionner) ;
  • Etre disponible pour la formation en ligne pendant au moins trois heures par semaine du 20 au 30 août et toute la première semaine du mois de septembre 2023 en présentiel à Kinshasa ;
  • Avoir la maîtrise de la langue française (écrire, parler et comprendre) ; en plus du français, avoir la maitrise de l’anglais est un atout majeur.

Les candidat(e)s sélectionné(e)s doivent être prêt(e)s à consacrer au moins trois heures par semaine aux matériels et outils d’auto apprentissage que nous fournirons et aux sessions de formation et de soutien. Ils devraient également être disponibles pendant une semaine au début du mois de septembre 2023 pour assister à un atelier de formation qui pourrait avoir lieu à Kinshasa. Tous les coûts liés à la formation seront couverts par le Consortium PPI-IRO.

N.B : Les activités du programme / formation se dérouleront en français. La priorité est accordée aux candidat.e.s congolais.e.s et les candidatures féminines sont vivement souhaitées.

Champ d’application de la formation

La formation avancée des formateurs à la sécurité numérique comprendra :

  • Hygiène des appareils numériques ;
  • Utilisation d’Internet et pertinence des outils de contournement ;
  • Stratégie de sauvegarde ;
  • Sécurité en ligne, mots de passe et gestionnaires de mots de passe ;
  • Sécurité des données au repos et en transit ;
  • Sécurité des comptes : Authentification à deux facteurs ;
  • Cryptage des courriels ;
  • Sécurité des communications mobiles et simulations ;
  • Planification de la sécurité et simulations.

Processus de sélection
La sélection est compétitive.
Dates importantes

  • Date limite de dépôt des candidatures : 15 août 2023 à 12:30 heures de Kinshasa
  • Les candidats sélectionnés seront informés au plus tard le 18 août 2023.

Pour postuler, veuillez remplir le formulaire suivant : https://forms.gle/7YFDEXVKP3AndiWZ9

Pour toute demande de renseignements, veuillez contacter plaidprotection@ppi-ong.org et ict@integratedrefugee.org.

 

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RDC: PPI documente 23 cas de violations et abus contre les DDH, les journalistes et les médias en juillet 2023

Juillet 2023, l’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) œuvrant pour la promotion
de la paix et la protection des défenseurs des droits humains a documenté, « Vingt-trois (23) nouveaux
cas de violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias en
République Démocratique du Congo ».
PPI publie chaque mois un feuillet de monitoring qui est non seulement l’un de ses outils de plaidoyer pour l’amélioration des conditions de travail des défenseurs des droits humains (DDH) mais également
une preuve des différentes violations afin que tôt ou tard, les auteurs soient punis.
Ainsi, dans la province du Sud-Kivu, un (1) journaliste a été attaqué par des hommes armés chez lui à
Kadutu dans la ville de Bukavu alors qu’un (1) autre est poursuivi en justice devant le tribunal de grande
instance de Bukavu par un opérateur politique.
Toujours en province du Sud-Kivu, un (1) défenseur des droits humains a été victime d’une attaque
d’hommes armés à son domicile à Bukavu tandis que dans le territoire de Kalehe deux (2) autres DDH
vivent sous menaces de mort leur proférées par des rebelles membres du groupe « Raia Mutomboki »
actifs dans le groupement de Kalima, chefferie de Buhavu. Au Nord-Kivu, le président du bureau de
coordination de la société civile (1) a échappé de justesse après l’attaque de son véhicule par les
bandits armés. Dans la province de la Mongala, le commissaire général en charge de postes,
télécommunication, nouvelles technologies de l’information, communication et médias a interdit la
diffusion de toutes les émissions à téléphones ouverts et messageries (SMS) sur toutes les radios et
télévisions de son entité (1). Dans la ville province de Kinshasa, un (1) journaliste a été violemment pris à
partie lors d’un meeting organisé par un acteur politique de l’opposition.

A Kananga onze (11) journalistes ont été blessés alors qu’ils couvraient l’activité d’un acteur politique
membre de l’opposition en séjour dans cette partie du pays. Au Kasaï, trois (3) journalistes ont été
interpellés par la police alors qu’ils couvraient une marche. En dehors des frontières congolaises, un (1)
journaliste congolais a été agressé à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie) par des individus se
présentant comme faisant partie de la Garde républicaine de la RDC et venant de Moscou.
Les détails sur tous ces cas sont à lire dans le rapport disponible sous ce lien:  Feuillet n°057 /DDH-J/07/2023 du 1er au 31 juillet 2023 portant Monitoring des violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias en République Démocratique du Congo.

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SUD-KIVU : Assassinat de Pascal Kabungulu, le témoignage d’un collègue nostalgique 18 ans après

31 Juillet 2005-31 Juillet 2023, 18ans jour pour jour depuis l’assassinat du défenseur des droits humains (DDH) Pascal Kabungulu Kibembi dit PKK, alors secrétaire exécutif de l’ONGDH « Héritiers de la justice ».

18ans après, Partenariat pour la Protection Intégrée PPI, organisation œuvrant pour la promotion de la paix et la protection des défenseurs des humains et journalistes, a mis l’œil dans le rétroviseur pour revenir sur la vie d’un des éminents défenseurs des droits humains et qui est devenu une référence pour plusieurs DDH.

Dans son émission « la voix des DDH et des journalistes » PPI a reçu Monsieur Raphaël Wakenge, défenseur des droits humains œuvrant dans la province du Sud-Kivu.

Actuel Coordonnateur de l’Initiative Congolaise pour la Justice et la Paix, ICJP en sigle, Raphaël Wakenge était membre de Héritiers de la Justice quand PKK, alors secrétaire exécutif de cette organisation, est lâchement abattu. Il garde de lui l’image d’un humaniste.

« Pascal Kabungu [fut] un humaniste, un homme très engagé et qui pensait qu’il faut renforcer les êtres humains de manière à ce que chaque personne soit en mesure de se prendre en charge. Il voulait que l’on transmette les compétences pour chaque individu afin que chacun soit artisan de la garantie de ses propres droits. Et à chaque fois qu’il prenait la parole, la voix des DDH de la RDC, à travers Héritiers de la Justice, était écoutée et acceptée», se rappelle-t-il.

Malgré plusieurs démarches menées par ses collègues DDH et les membres de sa famille, la justice ne s’est jamais prononcée sur l’assassinat de PKK et l’ombre plane toujours, 18ans après. Le procès était suspendu deux semaines seulement après son instruction jusqu’à ce jour. Ce que déplore notre source qui veut voir la justice honorer la mémoire de son ex collègue.

« Le classement sans suite du procès PKK, la disparition de certaines personnes soupçonnées d’être impliquées dans son meurtre, le ‘‘vol’’ de son dossier et bien d’autres éléments constituent à mon avis des signes indicateurs qu’il y a des choses louches qui se sont passées dans le dossier Kabungulu mais nous croyons que la vérité finira par triompher car on ne peut pas effacer toute une histoire», martelle-t-il.

En marge de la célébration du 18ème anniversaire de l’assassinat de Pascal Kabungulu, les organisations Partenariat pour la Protection Intégrée et Héritiers de la Justice en collaboration avec d’autres structures membres du Comité de Suivi des Mécanismes de Protection des Défenseurs des Droits Humains, CMPDDH en sigle, ont décrété une semaine dénommée « Semaine PKK » allant du 24 au 31 juillet en cours.

Une semaine consacrée à une série d’activités qui visent à honorer la mémoire de leur collègue et ancien secrétaire exécutif de Héritiers de la justice assassiné à son domicile en date du 31 Juillet 2005.

Il s’agit des actions visant à rebaptiser l’une des avenues/endroits de la ville de Bukavu ‘‘Pascal Kabungulu’’ et réclamer justice pour ce DDH dont le dossier en justice est porté disparu depuis 2009.

Ce 31 juillet 2023, quatre activités principales sont prévues pour cette commémoration. Il s’agit d’une messe d’action de grâce à la paroisse de Burhiba, du dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe de PKK au cimetière dit Km4 à Brasserie dans la commune de Bagira, d’une marche silencieuse qui partira de Burhiba pour chuter à Nyawera (Place Christophe Munzihirwa) où un point de presse sera tenu.

De son vivant, PKK avait à plusieurs reprises dénoncé la corruption et les violences commises dans l’Est de la RDC. Il faisait alors l’objet de menaces par des personnes dérangées par ses accusations, fort nombreuses et haut placées.

Comme le soutient Trial International, l’assassinat de M. Kabungulu est un dossier hautement symbolique, car il représente l’essence même des violences commises à l’égard des défenseurs des droits de l’homme. Une victoire dans cette affaire représente un pas de plus vers une meilleure protection des DDH dans un contexte national délétère.

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RDC: PPI salue la promulgation par le Chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI l’ordonnance portant nomination de 2500 nouveaux magistrats civils et militairesI

L’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI), œuvrant pour la promotion de la paix et la
protection des défenseurs des droits humains, salue la promulgation par le Chef de l’Etat Félix Antoine
TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, le 11/06/2023 de l’ordonnance d’organisation judiciaire portant nomination de 2500 nouveaux magistrats civils et militaires en République Démocratique du Congo. Vous pouvez lire tout le communiqué en cliquant sur ce lien:

COMMUNIQUÉ DE PRESSE n° PPI/RDC/118.2023 RELATIF A LA NOMINATION DES NOUVEAUX
MAGISTRATS CIVILS ET MILITAIRES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

 

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SUD-KVU : Dialogue interactif sur les instruments et mécanismes de protection des DDH en RDC

Le Comité de suivi des Mécanismes de Protection des Défenseurs des Droits Humains (CMPDDH) en province du Sud-Kivu a organisé un dialogue sur la protection des Défenseurs des Droits de l’Homme (DDH). Tenue ce 31 mai 2023 à l’Hôtel Exodus dans la ville de Bukavu, la séance a réuni autour d’une même table les DDH et les autorités politico-administratives et sécuritaires.

C’est dans l’objectif de permettre aux DDH et journaliste d’exercer leur travail de défense des droits humains dans un environnement sécure que cette activité a eu lieu, entendu que le contexte est dominé par le processus électoral déjà encours.

Dans son exposé donnant lieu à l’ouverture du débat, Maître Pascal MUPENDA, Directeur des Programmes de Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) et Lead du CMPDDH en province, est passé en revue les instruments et mécanismes de protection des défenseurs des droits humains qui promeuvent les droits des DDH.

« Le journalisme et l’activisme ne sont pas de crimes »,

a-t-il insisté tout en rappelant ces différents instruments et mécanismes aussi bien au niveau local, national, régional qu’international.

Me Pascal Mupenda_Dialogue sur la protection des DDH_Hôtel Exodus_31 mai 2023_Photo © Deboutrdc.net
Me Pascal Mupenda_Dialogue sur la protection des DDH_Hôtel Exodus_31 mai 2023_Photo © Deboutrdc.net

Pour les instruments, par exemple, il a évoqué l’Edit provincial portant protection des DDH et journalistes promulgué depuis 2016 au Sud-Kivu. Il a également fait mention de la proposition de loi portant protection et responsabilité du DDH congolais qui a été adoptée à l’Assemblée National en décembre dernier et dont le processus se poursuit au Sénat.

Au niveau national, il a cité déclaration de Grand Baie du 16 avril 1999, la déclaration des NU sur les DDH (1998) ; les lignes directrices de la Suisse sur les défenseuses et défenseurs des droits humains, et bien d’autres.

L’une des grandes résolutions auxquelles ont abouti les échanges est celle « d’assurer la sécurité des défenseurs des droits humains et ne pas les confondre aux opposants en cette période électorale ».

Hormis les recommandations formulées à l’égard des DDH appelés à faire toujours preuve de professionnalisme afin de s’éviter les ennuis avec les services, les autorités se sont dites prêtes à collaborer étroitement avec les DDH et beaucoup plus durant cette période électorale. En même temps, elles “veilleront” à ce que ceux qui exercent dans des zones de conflits ne soient pas assimilés aux rebelles ou aux ennemis de la république.

Dialogue avec les autorités provinciales sur la protection des DDH au Sud-Kivu. Photo de famille à l'Hôtel Exadus. Crédit Deboutrdc.net
Dialogue avec les autorités provinciales sur la protection des DDH au Sud-Kivu. Photo de famille à l’Hôtel Exadus. Crédit Deboutrdc.net

Dialogue avec les autorités provinciales sur la protection des DDH au Sud-Kivu. Photo de famille à l’Hôtel Exadus. Crédit Deboutrdc.net

Tout encourageant les DDH à toujours exercer leur travail avec professionnalisme, les autorités présentes ont réitéré leur vœu de voir la loi portant protection et responsabilité du DDH en RDC adoptée à son tour au Sénat et par la suite promulgué afin que les DDH exercent leur travail sans entrave.

Signalons que cette activité a connu l’appui financier du consortium la Voix de Sans Voix (VSV), DIAKONIA, Information Juridique Multisectorielle (SOS IJM), Agir Ensemble pour les Droits Humains (AEDH) et FDAPID dans le cadre du projet PP-DDH.

Table ronde (autorités-DDH) sur la protection des DDH au Sud-Kivu. 31 mai 2023 à l'Hôtel Exodus. Photo©deboutrdc
Table ronde (autorités-DDH) sur la protection des DDH au Sud-Kivu. 31 mai 2023 à l’Hôtel Exodus. Photo©deboutrdc

Ont pris part à ces échanges, la Mairie de Bukavu, la Police Nationale Congolaise, l’Agence National de Renseignement, le Commissariat Générale en charge de la justice et droits humains, la Division des Droits Humains, la Division de la Justice, la Commission Nationale des Droits de l’Homme et la commune d’Ibanda.

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RDC: PPI a documenté 21cas de violations et abus contre les DDH, les journalistes et les médias en avril 2023

L’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI), une organisation de droit congolais à mandat régional œuvrant pour la promotion de la paix et la protection des défenseurs des droits humains à documenté au cours du mois d’Avril 2023« Vingt et un (21) nouveaux cas de violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les
médias en RDC ».

Au vu des abus que subissent les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias,, PPI publie chaque mois un feuillet de monitoring qui est non seulement l’un de ses outils de plaidoyer pour l’amélioration des conditions de travail des DDH mais également une preuve des différentes violations afin d’espérer que les auteurs de ces cas répondent tôt ou tard de leurs actes devant les cours et tribunaux.

Ainsi, dans la capitale Kinshasa un (1) journaliste a été kidnappé par des personnes non autrement identifiées. En province de l’Ituri, deux (2) cas de menace de mort contre les journalistes ont été répertoriés. Dans la province du Sud-Kivu une (1) tentative de musèlement des médias en ligne par la menace du ministre provincial ayant les médias dans ses attributions ainsi que l’asphyxie fiscal de la part du chef de division de la communication et médias ont été déclarées.

Dans la même province, le rapporteur de la Coalition Locale de Protection (CLP) Luhihi a été arrêté et mis au cachot de la police du sous/CIAT Luhihi, tandis que six (6) activistes pro-démocratie manifestant contre la réhabilitation du gouverneur de la province du Sud-Kivu par la cour de cassation ont été arrêtés et un (1) autre (activiste pro-démocratie) a été menacé par l’administrateur de territoire de Kalehe pour avoir relayé le communiqué publié par son mouvement. Toujours au Sud-Kivu, deux (2) activistes prodémocratie et cinq (5) acteurs de la société civile de Bugorhe et d’Irhambi/Katana vivent sous menaces pour avoir dénoncé dans un point de presse les graves violations des droits de l’homme auxquelles se livrent les militaires de la garde républicaine placés « illégalement » sur la
colline Murhala, située à la limite entre les groupements de Bugorhe et d’Irhambi/Katana.

La présentation succincte du déroulement de ces violations suivant les circonstances, les lieux, les
présumés auteurs et l’état actuels des victimes est disponible sous ce lien entre parathèses (Feuillet n°054/PPI/DDH-J/04/2023 du 1er au 30 Avril 2023 portant Monitoring des violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias en République Démocratique du Congo.)

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RDC : Agression de la RDC par le M23, les journalistes font face à des multiples défis (vidéo)

La République démocratique du Congo fait face à une nouvelle agression par les rebelles du mouvement de 23 Mars dans sa partie Est. Face aux conflits, les journalistes éprouvent d’énormes difficultés pour informer la population désireuse d’être au parfum de l’actualité sur les conflits armés.

Plus de détails sont à écouter dans cette émission produite par Partenariat pour la Protection Intégrée sur le métier de journaliste sous l’agression de la RDC par les rebelles du M23.

 

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JIDH:  PPI documente 294 cas des violations et abus contre les DDH, les journalistes et les médias en RDC entre Janvier-Novembre 2022

 

L’humanité entière commémore doublement la journée internationale des défenseurs des droits humains et celle des droits de l’homme (journée de la déclaration universelle des droits de l’homme), respectivement le 09 et le 10/12/2022, sous le thème, «Dignité, liberté et justice pour tous ».

En cette occasion, Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI), une organisation de droit congolais œuvrant pour la promotion de la paix et la protection des défenseurs des droits humains, tire la sonnette d’alarme au regard des violations et abus continuent des droits humains, et particulièrement à l’égard des défenseurs des droits humains, des journalistes et des médias en République Démocratique du Congo.

PPI note que, du 1er janvier au 10 décembre 2022, au moins 294 (deux cent nonante quatre) cas des violations et abus contre les défenseurs des droits, les journalistes et les médias, sont déjà documentés en RDC, à travers son feuillet mensuel de monitoring. Ces violations sont plus constituées d’assassinat, menace, arrestation et détention arbitraire, harcèlement judiciaire, intimidation, cambriolage des bureaux et des véhicules des DDH, journaliste et activistes pro démocratie ainsi que de coupure des signaux de plusieurs médias.

D’après ces différents rapports de PPI, l’évolution des cas des violations et abus évoqués se présente de la manière ci-après :

Evolution des cas de violations des  droits des DDH, des journalistes et des medias
Evolution des cas de violations des droits des DDH, des journalistes et des medias. 

PPI rappelle en plus que dans des zones en proies aux conflits armés, surtout dans la partie Est du pays, nombreux DDH ont fui leurs milieux, parmi des milliers des déplacés qui sont cantonnés dans des camps ou qui sont dans des familles d’accueil à Goma et dans d’autres provinces.

Paraphrasant le Prix Nobel de la Paix, le Dr Denis Mukwege, « il n’y a pas de paix sans justice », Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI), condamne ces violations et abus à l’égard des défenseurs des droits humains et formule les recommandations ci-après :

  1. Au Président de la République, d’/de :

–          Adresser officiellement une requête au conseil de sécurité des nations unies sollicitant la mise en place d’un Tribunal Pénal International pour le Congo, et au Conseil d’y faire droit, et/ou les chambres spéciales mixtes, afin que les auteurs des crimes graves commis en RDC depuis des décennies soient punis, gage de la consolidation d’un Etat de droit ;

–          Présenter officiellement le Prix Nobel de la Paix 2018, Dr Denis Mukwege au Peuple congolais, à travers les deux chambres du parlement, réunies en congrès, au regard de son influence dans le processus de paix et de lutte contre l’impunité en RDC.

  1. Parlement :

–          de voter la proposition de loi relative à la protection et responsabilité du défenseur des droits de l’homme en République Démocratique du Congo, mais également la proposition de loi sur l’accès à l’information, en vue d’améliorer l’environnement de travail des DDH et des journalistes.

–          Interpeller le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur pour son ingérence dans le travail des assemblées provinciales et le chao entretenu dans plusieurs provinces, particulièrement au Sud-Kivu, Maniema et au Sankuru, au travers des décisions intempestives à l’encontre des normes démocratiques.

Au gouvernement: 

 de prendre des mesures pour limiter l’interférence du vice-ministre et ministre de l’intérieur dans la gestion des provinces, particulièrement à l’égard du travail des assemblées provinciales.

  1. Aux services de sécurité et particulièrement la police, l’ANR et la justice d’/de :

–          Eviter de servir de marchepieds aux politiciens et autorités politico-administratives qui recourent à eux pour couvrir leur mauvaise gouvernance ou pour se maintenir au pouvoir en violation des textes et lois de la république, ce qui accentuent les violations des droits humains ;

–          Enclencher des enquêtes et des procédures judiciaires à l’endroit des personnes citées par nombreux rapports de PPI comme auteures des violations et abus contre les DDH, journalistes et activistes pro démocratie dans plusieurs provinces ;

–    Assurer la sécurité des DDH et des journalistes dans l’exercice de leur travail, l’activisme et le journalisme n’étant pas un crime.

Fait à Kinshasa, le 10/12/2022

Pour PPI

Maitre Pascal MUPENDA

Directeur des Programmes RDC 

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RDC: PPI a documenté 39 nouveaux cas des violations et abus contre les DDH, les journalistes et les médias en octobre 2022

Au cours du mois d’octobre 2022, PPI a documenté «Trente-neuf cas (39) nouveaux cas des violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias en République Démocratique du Congo »

Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) est une organisation de droit congolais œuvrant pour la promotion de la paix et la protection des défenseurs des droits humains. Dans l’objectif de constituer un répertoire des cas des violations contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias en RDC, PPI publie chaque mois un feuillet de monitoring, qui est non seulement l’un de ses outils de plaidoyer pour l’amélioration des conditions de travail des DDH, mais également une preuve des différentes violations pour que tôt ou tard, les auteurs desdites violations ne restent pas impunis. Ainsi, au cours du mois d’octobre 2022, PPI a documenté «Trente-neuf cas (39) nouveaux cas des violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias en République Démocratique du Congo ».  Il s’agit de deux (2) journalistes arrêtés par l’agence nationale de renseignements à Kinshasa, un (1) journaliste sous menace et une centrale de monitoring des médias cambriolée à Bukavu dans la province du Sud-Kivu et 12 autres menacés à Rutchuru dans la province du Nord-Kivu. Par ailleurs, huit (8) militants pro démocratie ont été arrêtés à Goma dans la province du Nord-Kivu, tandis qu’au Sud-Kivu, un jeune pétitionnaire se retrouve également arrêté par les membres de la cellule d’investigation du gouverneur de province et la police, et mis en détention à l’ANR Sud-Kivu. Toujours au Sud-Kivu, quinze (15) députés provinciaux initiateurs d’une motion de censure contre le gouvernement provincial disent être sous des graves menaces de services de sécurité et des membres de la cellule d’investigation du gouverneur de province, voire des personnes non identifiées. Cliquez sur le lien ci-dessous pour la présentation succincte du déroulement de ces violations suivant les circonstances, les lieux, les présumés auteurs et l’état actuels des victimes.

Feuillet n°048/PPI/DDH-J/10/2022 du 1er au 31 octobre 2022 portant Monitoring des violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias en République Démocratique du Congo.