RDC : 5 militants du mouvent citoyen Filimbi toujours détenus à Kinshasa 100 jours après leur arrestation

Le mouvement citoyen Filimbi exige la libération immédiate et sans condition des cinq jeunes militant arrêtés à Kinshasa en décembre 2017.

Dans un communiqué de presse publié le mardi 10 Avril 2018 à Goma, les jeunes du mouvement Filimbi ont fait savoir que leurs compagnons de lutte à savoir Carbone Beni Beya, Cédrick Kalondji, Grace Tshiunza, Nino Bomponi et Palmer Kabeya ont totalisés 100 jours depuis qu’ils avaient été enlevés par les services de sécurité Congolais.

Le même communiqué précise que ces militants avaient été arrêtés par les agents de service de renseignement et les éléments de la police en tenue civile « qui se sont transformés en instrument de répression au lieu de se mettre au service des valeurs en protégeant les intérêts de la population, leurs biens ainsi que l’intégrité territoriale du pays ».

“C’est à cela que nous condamnons leur condition de détention et exigeons leur libération immédiate et sans condition. Sans cela, nous allons passer à des actions des grandes envergures dans les jours qui suivent » indique ce communiqué.

Contactez à ce sujet, Christophe Muissa l’un des responsables de ce mouvement en province du Nord-Kivu appelle toutes les organisations de la société civile et les autres acteurs engagés de s’impliquer et de rester mobilisés sur le cas de ces 5 militants de Filimbi qui selon lui, ont encore plein d’avenir, en vue d’obtenir leur libération sans condition.

“A partir de ce jour nous lançons la campagne “Free Filimbi” qui sera accompagnée par des actions d’envergure », s’est confié à laprunellerdc.info monsieur Christophe Muissa.

Pour rappel; ces 5 militants du mouvement citoyen Filimbi avaient été arrêté en décembre 2017 dans la ville province de Kinshasa alors qu’ils sensibilisaient la population pour la marche pacifique du 31 décembre 2017 initiée par le comité laïc de coordination en vue  de réclamer l’application de l’accord de la saint sylvestre signé en décembre 2016. Ils seraient poursuivis pour outrage au chef de l’Etat et incitation à la révolte.

Source: laprunelle.info

 

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