Répression des défenseurs des droits de l’Homme : Alger pointé du doigt par une ONG européenn
L’ONG européenne «Euromed Droits » a appelé les autorités algériennes à «mettre un terme à la répression et au harcèlement à l’encontre des défenseurs des droits humains et des syndicalistes».
L’organisation condamne fermement, dans un communiqué, «le harcèlement judiciaire » que subissent de nombreux militants des droits humains en Algérie. Euromed Droits qui rappelle que l’Algérie, s’était engagée lors de l’Examen Périodique Universel en septembre 2017, à garantir les libertés d’expression et de réunion, conformément à sa Constitution et au Pacte international relatifs aux droits civils et politiques, appelle Alger à mettre un terme à la répression et au harcèlement à l’encontre des défenseurs des droits humains et des syndicalistes.
Elle rappelle que, mardi dernier, des syndicalistes et défenseurs algériens des droits de l’homme comparaissaient devant le tribunal de Ghardaïa, accusés d’“incitation à attroupement non armé, atteinte à corps constitué et non-respect d’une décision administrative” en raison de leurs activités de défense des droits humains.
Euromed Droits explique que ces poursuites sont en lien avec leur arrestation le 13 juillet 2016 à Ghardaïa. Ce jour-là, rappelle l’ONG, la police avait embarqué les six hommes, alors assis dans un café, pour empêcher tout rassemblement devant le Tribunal de Ghardaïa où comparaissait Me Salah Dabbouz, avocat et défenseur des droits humains.
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